Suriname : L’ambassadeur de France sur le Maroni

Du 16 au 21 janvier, une mission interministérielle, menée par la sous-préfecture de Saint-Laurent avec des représentants des ministères de la Justice, Intérieur, Armées, État-major de lutte contre l’orpaillage et la pêche illicite, ARS, ainsi que le président du Grand Conseil coutumier, Bruno Apouyou, a permis de visiter les communes du fleuve jusqu’à Antecume Pata. Saluons cette initiative qui permet de comprendre le terrain et de répondre aux attentes de ses habitants.
L’ambassadeur de France a remis ses lettres de créance au président Santokhi le 28 septembre dernier. Prendre la mesure des défis d’un pays comme le Suriname n’est pas chose facile, quand on arrive d’Europe. Parmi les dossiers qui relèvent des responsabilités de Nicolas de Lacoste, le Maroni est un sujet important : orpaillage, traite humaine, tracé des frontières, contrebande, environnement, développement économique, la liste est longue des thèmes plus prioritaires les uns que les autres.
L’ambassadeur n’a pas attendu ce déplacement sur le fleuve pour
prendre la mesure du problème, en décembre il déclarait déjà : «
En raison de la pollution sédimentaire de la rivière, de moins
en moins de vie y est possible. Donc le fleuve est en train de
mourir et c’est une très mauvaise chose ».
En collaboration avec les chercheurs français du parc amazonien, des solutions pratiques sont envisagées : « La France met en œuvre des programmes de sensibilisation pour s’assurer que les gens passent à des moyens plus respectueux de l’environnement pour extraire l’or. Nous le faisons dans les trois Guyanes et nous continuerons à travailler pour cela...