Réforme des retraites

Mobilisation contre la réforme des retraites : Toutes les écoles ne ferment pas jeudi

Gérôme GUITTEAU, g.guitteau@agmedias.fr mercredi 15 février 2023

La manifestation à Cayenne part de Suzini à 9 heures en direction du campus Troubiran afin de sensibiliser les jeunes aux problèmes des retraites. • GT

La cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites se déroule jeudi 16 février. Après une mobilisation sensiblement moins forte mardi 7 février et un meeting en demi-teinte samedi, l'intersyndicale compte raviver les forces du mouvement social à l'approche de la grande journée de grève du 7 mars. Pour autant, moins d'établissements scolaires devraient fermés.

Nouvelle journée de mobilisation, nouveau lieu de départ pour la marche de l'intersyndicale contre le projet de réforme de retraite du gouvernement Borne. L'horaire reste inchangé : 9 heures.

A Cayenne, les manifestants partent de Suzini, depuis le centre commercial et ils se rendent sur le campus de Troubiran.

A Kourou, le rendez-vous se situe devant la mairie, à Saint-Laurent, il est devant la sous-préfecture et à Saint-Georges devant la mairie.

Des mairies prennent leur précaution. Roura ferme le groupe scolaire Augustine-Dechange. le groupe scolaire Les Citronniers reste ouvert jeudi.

A Matoury, deux écoles ferment : celle de Concorde, Chantal-Verderosa-Smith et le groupe scolaire Bellony de Cogneau-Lamirande.

Cayenne aura quelques écoles ouvertes jeudi. Les élémentaires : Jean-Mace et Eliette-Danglades ; les maternelles : Mont-Lucas, Solange-Patient, Henri-Agarande, Jean-Mace et Eliette-Danglades et les groupes scolaires : René-Barthélémi et Jean-Marie-Mortin accueillent les élèves.

L'intersyndicale appelle toute la population à manifester. "Notre position est claire. Nous ne voulons pas du report de l'âge légal. C'est une réforme injuste et brutale. nous ne relâchons pas la pression avant la grande journée du 7 mars", préviennent les syndicats.

Ces derniers mettent la pression sur les partis politiques pour arrêter l'obstruction parlementaire et que les députés puissent ainsi s'exprimer sur le fameux article 7 du projet de loi, celui sur l'âge légal. Dans le cadre de l’article 47,1, le parlement n'a que 50 jours pour discuter ce projet.