Le Brésil «manque de moyens» pour lutter contre l'orpaillage
AMÉRIQUE DU SUD

Le Brésil "manque de moyens" pour lutter contre l'orpaillage

AFP
Un agent de l'organe de protection environnemental Ibama montre une saisie de cassitérite sur un campement d'orpailleurs, le 24 février 2023
Un agent de l'organe de protection environnemental Ibama montre une saisie de cassitérite sur un campement d'orpailleurs, le 24 février 2023 • ( ALAN CHAVES / AFP/ARCHIVES )

Une vaste opération d'expulsion des orpailleurs du territoire Yanomami est en cours, mais le Brésil "manque de moyens" pour lutter contre le trafic d'or extrait illégalement, reconnaît dans un entretien à l'AFP la nouvelle présidente de l'organe de protection des peuples indigènes.

A 49 ans, Joenia Wapichama est devenue en février la première femme autochtone à présider la Fondation Nationale des peuples Indigènes (Funai). Celle-ci joue un rôle-clef pour délimiter les terres qui leur sont réservées, puis les surveiller et les protéger contre les intrusions qui ont fortement augmenté sous le mandat de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022).

 

Nommée par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, cette femme à la longue chevelure noire souvent ornée de couronnes de plumes est une pionnière à plusieurs titres. Elle a été également la première indigène avocate au barreau brésilien et la première élue députée, en 2018.

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