Les réfugiés de la rue Madame Payé attendent une solution de la Croix-Rouge

Les réfugiés de la rue Madame Payé attendent une solution de la Croix-Rouge

Gaetan Tringham
C'est à ce coin de rue, non loin de l'antenne de la Croix-Rouge que les réfugiés patientent tout au long de la journée
C'est à ce coin de rue, non loin de l'antenne de la Croix-Rouge que les réfugiés patientent tout au long de la journée • GT

 Alors que depuis plusieurs mois des demandeurs d’asile squattent les trottoirs de la rue Madame Payé à Cayenne, la colère des habitants du quartier s’accentue. Si ces derniers demandent à ce que l’Etat intervienne pour restaurer l’ordre public, d’autres voix émergent pour qu’une solution soit trouvée pour héberger les réfugiés.

 Ce n’est pas la première fois que les habitants de la rue Madame Payé à Cayenne se plaignent des « squatteurs ». Le problème est revenu sur la table depuis que la Croix-Rouge y a installé sa structure de premier accueil des demandeurs d’asile. Depuis plusieurs mois, hommes, femmes et enfants de tout âge attendent sans relâche devant le bâtiment dans l’espoir qu’un logement leur soit octroyé.

Pourtant, Benoît Renollet, directeur territorial de la Croix-Rouge, assure : « c'est difficile de se faire entendre mais il y a confusion, ici on ne gère pas l’hébergement des personnes. Ils restent ici pendant la journée jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction mais cela peut prendre du temps pour certaines personnes ».