CHC : le directeur Christophe Robert sur le départ
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CHC : le directeur Christophe Robert sur le départ

Pierre ROSSOVICH (p.rossovich@agmedias.fr)

Bientôt un changement de direction au Centre Hospitalier de Cayenne (CHC) et au Groupement Hospitalier du Territoire (GHT) ? L’annonce a été faite au journal officiel : le poste de directeur du CHC est « vacant ou susceptible de le devenir ».

Le poste de directeur de l'hopital de Cayenne est à pourvoir. Une information apparue ce jeudi au journal officiel dans un "Avis de vacance d'emplois de direction de la fonction publique hospitalière".

Le contrat de Christophe Robert ne devrait donc pas être renouvelé à la fin de celui-ci en avril prochain. Le CHC étant l’établissement support du Groupement Hospitalier du Territoire (GHT), le poste de directeur du GHT est donc également à pourvoir.

À noter que ce type de contrat peut se voir renouveler, à la discrétion de la direction générale de l’ARS, en l’occurrence Clara de Bort. La publication du poste de directeur du CHC à pourvoir ferait donc suite à la décision de ne pas renouveler le détachement de Christophe Robert.

Christophe Robert avait été nommé directeur du CHC - anciennement Centre Hospitalier Andrée-Rosemon - en mars 2019. Il avait alors succédé à une administration provisoire de plusieurs gestionnaires, qui avait été nommée par la ministre de la santé de l'époque Agnès Buzyn, après la démission collective de l’ancienne direction du Char. Ces départs faisaient suite à plusieurs mois de crise, marqués par la démission à grand bruit de 17 urgentistes.

170 praticiens du CHC soutiennent leur direction

Une nouvelle qui semble déplaire aux personnels du Centre Hospitalier de Cayenne (CHC). Ainsi, une motion de soutien à la direction a été signée par 170 praticiens du CHC, dont 8 des 9 chefs de pôles et 2/3 des chefs de services, apprend-on ce soir. Des médecins libéraux soutiennent également la démarche.

Cette motion, dont la rédaction avait été décidée lors de la dernière commission médicale d’établissement (CME) du CHC en décembre dernier, a été rédigée par le professeur Félix Djossou, président de la CME et sa vice-présidente Dr Nicaise Blaise ; par les Dr Jacques Breton et Max Gérard de l’URPS Médecins de Guyane, et par Christian Rohrbacher, président de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) Centre Littoral Guyanais.

Les praticiens signataires de la motion ont également envoyé un courrier à la directrice générale de l’ARS, Clara de Bort, signé du 10 janvier. « Depuis 2019, une équipe de direction dynamique et performante a montré sa capacité à conduire avec efficacité et pertinence des projets structurants », débute la lettre. « Le CHC a réalisé d’importantes avancées, dans un contexte inédit de crise sanitaire et au bénéfice des patients guyanais », peut-on encore lire dans ce courrier qui circule dans la communauté médicale.

« Nous pensons que le CHC ne peut pas s’offrir le luxe de se séparer de cette équipe de direction, à commencer par son directeur général », poursuivent les pétitionnaires. Ces derniers demandent ainsi le maintien de l’actuelle équipe de direction.

De 2013 à 2019, le CHC a connu deux directions et deux administrations provisoires. « Aucun progrès significatif n’a été enregistré pendant cette période », dénonce encore la motion de soutien à l’équipe de direction.

Mais Christophe Robert a aussi ses détracteurs. Ainsi, pas plus tard que lundi dernier, l'association Trop Violans et sa porte-parole Yvane Goua réclamaient à nouveau son départ : lire ici.

 

 

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