"Nous avions déjà présenté la commune, ses grands axes de développement et ses caractéristiques. Nous avons aussi souligné les difficultés, similaire à d'autres communes de Guyane, comme la jeunesse ou la déscolarisation." Explique Denis Galimot.
Relié à la route depuis 2011, l'enjeu des élus est de trouver une place forte en Guyane, en étant intimement lié au fleuve Maroni.
Mais dans une commune où le taux de chômage est extrêmement haut, la réussite des jeunes Apatouciens à également été abordé par l'équipe municipale.
Pour le préfet, il faut "faire en sorte que la langue française soit la langue de la réussite et la langue vernaculaire soit la langue familiale, sans opposition systématique mais dans un soucis de développement, et que les jeunes reviennent travailler dans la commune."
Tour à tour, des élus et des représentants agricole ont pu faire part des besoins de la commune pour son développement et l'organisation de la charge foncière.
Commune également dirigée vers l'agriculture, les deux parties se sont entendu sur des moyens en ingénierie qui seront mis à disposition pour le milieu agricole et aider a l'aller plus vite sur les projets. "L'État est un partenaire et non un rival" a expliqué le premier adjoint Denis Galimot.
Interrogé sur une possible levée du couvre feu ou de le fixer dans le temps, le préfet à réagi de manière prudente et préventive, ne donnant pas signe d'une levée des horaires restrictive sur ces communes.
"Apatou est un lieu où en cas de danger, seul la longue route ou l'hélicoptère peuvent intervenir. Il faut avoir conscience que le couvre feu n'est pas la pour embêter, mais les chiffres remontent en ce moment."
