CEOG : le tribunal administratif rejette la demande des associations
Dans le dossier de la Centrale Électrique de l'Ouest, le juge des référés rejette la demande des associations et du village Prospérité et considère ainsi qu'il est trop tard pour déposer une demande de dérogation à la protection des espèces protégées. Explications.
Les deux partis se sont retrouvés le 6 juillet dernier au tribunal administratif de Guyane, pour de nouvelles mesures en matière de protection de l'environnement. Des habitants du village Prospérité, situé à quelques pas du lieu d'implantation du projet, demandaient à ce que des dérogations soient instaurées pour ne pas nuire aux espèces menacées.
Une action pour la préservation de la biodiversité...
Le Tribunal administratif de Guyane a rendu ce mardi matin sa décision quant à ces demandes.
Le jugement prend en compte l'arrêté du 7 novembre 2019, dans lequel le Préfet de Guyane accorde à la CEOG l'autorisation environnementale relative à l'exploitation de la centrale. Cet arrêté s'oppose au courrier du 14 mars 2022 dans lequel les associations Maiouri Nature Guyane et le village Prospérité demandent au préfet de déposer une dérogation à la protection des espèces susceptibles d'être impactées par la réalisation du projet.
Henry Hausermann, directeur général de la CEOG se dit "content que le juge ait pu rappeler que le projet est pleinement autorisé." Il souligne également que le juge "a pris en compte que la CEOG est soumise à un certain nombre d’obligations environnementales et que les services de l’État, en charge de vérifier leur application, ont constaté que les règles ont été respectées."
Sur ce point, Henry Hausermann souligne enfin les mesures prises pour limiter l'impact sur l'environnement : "On a programmé les travaux de manière à préserver les zones les plus denses en biodiversité. 200 hectares ont été prospectés. Nous avons choisi de nous implanter sur les 75 où l'environnement serait le moins impacté."
La mise en service de la centrale est prévue pour 2024.