Trop Violans au consulat du Brésil : «Nous n'exigeons pas d'excuses officielles, nous demandons des explications»
DIPLOMATIE

Trop Violans au consulat du Brésil : "Nous n'exigeons pas d'excuses officielles, nous demandons des explications"

Xavier-Paul Le Pelletier
Les militaires français et brésiliens ont collaboré tout au long de la mission. Ici, la pirogue des légionnaires côte à côte avec celle des militaires brésiliens sur l’Oyapock.
Les contrôles sur l'Oyapock sont renforcés pour faire respecter l'interdiction de circulation des pirogues d'une rive à l’autre du fleuve. • PHOTO D'ARCHIVES

Yvane Goua, porte-parole de l'association Trop Violans et bien connue en tant que figures des mobilisations guyanaises nous explique pourquoi les membres de son association ont décidé d'aller à la rencontre du consul du Brésil à Cayenne afin de comprendre comment des ressortissants français de la commune de Ouanary ont pu se retrouver interpellé sur le fleuve par des personnes se réclamant d'une autorité brésilienne et ainsi se retrouver au cœur de ce que de nombreux guyanais qualifient désormais "d'incident diplomatique".

Le matin du mardi 15 juin, alors que sept personnes habitant la commune de Ouanary se rendent en amont du fleuve en direction de Saint-Georges de l'Oyapock pour des raisons médicales ou administratives, leur pirogue se serait retrouvée interceptée par une quinzaine d'individus cagoulés, très lourdement armés et qui les auraient mis en joue afin de procéder à un contrôle qui aurait été des plus zélés. D'abord arrêtés sur le fleuve, ils auraient été ensuite conduits côté-brésilien dans une zone qualifiée de "sombre et reculée" où ils se seraient retrouvés au milieu d'une cinquantaine d'homme toujours en armes. Leurs bagages éventrés d'un couteau pour certains,...

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