Mis en examen pour trafic d'armes après avoir été interpellés avec un AK-47
FAITS DIVERS

Mis en examen pour trafic d'armes après avoir été interpellés avec un AK-47

Gaëtan TRINGHAM (g.tringham@agmedias.fr)
Les armes saisies au PCR Margot ce 4 mars. Une Kalachnikov, AK-47, avec ses munitions figure dans le lot. Les saisies d'armes "de guerre" sont rarissimes en Guyane.
Les armes saisies au PCR Margot ce 4 mars. Une Kalachnikov, AK-47, avec ses munitions figure dans le lot. Les saisies d'armes "de guerre" sont rarissimes en Guyane. • GENDARMERIE DE GUYANE

Ce 4 mars, un contrôle au PCR Margot a révélé la présence de plusieurs armes à feu dont un AK-47 à l'intérieur d'un véhicule. Une information judiciaire a été ouverte et les quatre passagers ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs et trafic d'armes."

C'est une affaire qui est prise très au sérieux par les forces de l'ordre et la justice en Guyane. Pour cause, les saisies d'armes dites "de guerre" sont rares sur le territoire. Le général Jean-Christophe Sintive confie même que c'est la première fois qu'une arme de ce type est découverte depuis qu'il est arrivé en poste sur le territoire (en août 2022 ndlr).

C'est pourtant la mauvaise surprise à laquelle ont eu le droit les gendarmes du poste de contrôle routier (PCR) Margot, à Saint-Laurent, ce 4 mars à 1 h 25. Quatre personnes, deux Francais et deux Guyaniens, sont à l'intérieur du véhicule contrôlé. Un AK-47, avec des chargeurs approvisionnés et des munitions sont découverts. Deux armes de poing 9 mm se trouvent également au sein de cette même voiture. 

Les quatre personnes sont placés en garde à vue dans la foulée. Les suspects sont présentés au tribunal judiciaire ce 7 mars et au regard de l'importance de la saisie, une information judiciaire est ouverte. Les quatre sont mis en examen pour association de malfaiteurs et trafic d'armes. Trois ont été directement placés en détention provisoire, une personne est mise sous contrôle judiciaire. 

Autre signe de l'importance de l'affaire, la section de recherches de la gendarmerie a repris la main sur l'enquête qui avait été initialement confiée à la brigade de recherches de Saint-Laurent-du-Maroni. Un juge d'instruction dirige également cette information judiciaire.