En Guyane comme partout en France, le
Mediator a fait des victimes. Depuis 2011, par l'intermédiaire de
l'association guyanaise de défense des utilisateurs de médicaments
dangereux, près d'une cinquantaine de personnes ont entamé des
démarches judiciaires contre le concepteur des pilules coupe-faim :
les laboratoires Servier. En octobre, ces derniers ont été reconnus
civilement responsables de la défectuosité du Mediator par le
tribunal de Nanterre. L'occasion pour les victimes de réclamer des
dédommagements.
DES COURRIERS SANS RÉPONSE
Président de l'association, Georges Laroche
se réjouit de pouvoir enfin relancer des procédures. Même s'il ne
lui reste que 19 des 42 adhérents initiaux. « Certains sont partis
de Guyane, onze sont décédés » ,...