À l'Hôtel du Fleuve, les demandeurs d'asile se sentent en exil

Avec 247 places, l'Hôtel du fleuve est un des principaux lieux d'accueil des demandeurs d'asile et réfugiés. Pourtant, sa localisation géographique et les transports mis en place font émerger un sentiment d'enfermement chez les familles qui y vivent.
Farah a 17 ans et rêve de devenir dentiste. Installée sur la petite terrasse du bungalow qu'elle occupe avec sa mère à l'Hôtel du Fleuve, dans la commune de Sinnamary, la jeune Syrienne scrute du coin de l'œil, inquiète, une guêpe qui vole près de sa fenêtre.
Elle a obtenu le statut de réfugiée le 12 janvier 2023, après avoir fui la Syrie en passant par le Brésil. Outre sa phobie des insectes, Farah a peur ne de pas trouver de cursus scolaire en Guyane, à Cayenne ou à Sinnamary. La raison ? Des problèmes de transports, selon elle, qui l'empêche de se déplacer librement.
Des hébergements enclavés
Jadallah Saimouah, affirme lui qu'il ne peut pas rejoindre les centres médicaux de Cayenne...