Rexma : le préfet reprend la main

Rexma : le préfet reprend la main

T. F. & A.S-M
« Toute décision que l'on va prendre peut déboucher sur un contentieux. A l'Etat d'en mesurer les risques » , affirme le préfet. (photo d'archives)
« Toute décision que l'on va prendre peut déboucher sur un contentieux. A l'Etat d'en mesurer les risques » , affirme le préfet. (photo d'archives)

Resté silencieux depuis que le gouvernement a accordé un permis d'exploitation à la société Rexma sur le territoire de la commune de Saül, le préfet Denis Labbé a tenu à « remettre certaines choses à leur place » et indique qu'il n'a pas encore pris l'arrêté qui autorise le commencement de l'exploitation minière.

Depuis quatre ans, la société minière Rexma attend d'obtenir un permis d'exploitation sur le territoire de la commune de Saül. Le mois dernier, une publication officielle a mis fin aux réclamations de l'entreprise. Une décision qui a entraîné de nombreuses réactions de protestation, aussi bien locales que nationales (lire-contre). La municipalité de Saül, qui est contre le fait que Rexma s'implante à moins de dix kilomètres du bourg (le site visé par le permis, la crique Limonade, se situe à 3,5 km), mais aussi le président du conseil régional Rodolphe Alexandre et les parlementaires Chantal Berthelot (députée) et Georges Patient (sénateur) se sont élevés contre cette décision du gouvernement. En revanche, le préfet de Guyane, Denis Labbé, est resté silencieux. Il a toutefois choisi de sortir de sa réserve pour, explique-t-il, « remettre certaines choses à leur place...