[TOUR DE GUYANE] La chronique de Ti Jaré : pa rantré toutouni !
TI JARÉ

[TOUR DE GUYANE] La chronique de Ti Jaré : pa rantré toutouni !

Minos "Ti Jaré"

Retrouvez la chronique de Ti Jaré, commentant le Tour de Guyane comme à son habitude !

Et nous voilà sur le chemin du retour, où les palmiers de balourous sont aussi rares que les bananeraies.

Alors comment faire, comment faire pour au moins s’habiller d’une belle feuille, alors que le défilé des maillots revêtit les épaules de nos invités. Ce n’est pas faute d’avoir essayé sur Saut-Sabbat et les rizières mananaises. Mais pour l’instant, pas de patagay, de coulants ou encore de gibier dans le panier.

A Mana la giboyeuse, pas de victoire. Et notre appétit qui s’aiguise de plus en plus. Oui nou ka viré bô kayenn, mé fo pa nou rantré toutouni. Comme les remarques de nos gangans jadis ; non pa toutouni, pou yé ari tèt ti Jaré.

Il reste quelques boutiques à visiter, comme Iracoubo aujourd’hui, où tremper le beau couac de la commune à nos invités, serait une bonne idée.

Pa rantré toutouni, question de fierté et d’orgueil régional. Quelques signes de solidarité sont bien apparus lors des deux dernières étapes, et s’il faut admettre la valeur du leader guadeloupéen, il est encore possible de le mettre « toutouni », au moins de lui enlever le haut.

Pour l’instant, la représentation guyanaise n’a pas encore franchi en premier une ligne d’arrivée, et aujourd’hui, ce qui était un souhait devient un impératif. La fatigue pointe, mais elle est pour tout le monde. Les supporters attendent, commencent à s’impatienter, et peut être assisteronsnnous au remake de l’an dernier, où le retour avait sauvé les meubles.

Avec le vent de face, la phase retour n’est pas du prêt-à-porter, mais avec les quelques bons mannequins de notre cyclisme, il faut tailler un zazou sportif à nos invités. La garde-robe n’a pas de feuilles de banane ni de balourous, pour couvrir notre intimité sportive. Non, pa rantré toutouni kanmarad !