Nettoyeur de tombe, un job à part entière
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Nettoyeur de tombe, un job à part entière

Nancy LAFINE, n.lafine@agmedias.fr
Juste avant la fête de la Toussaint, les tombes du cimetière de Cayenne, se font une petite mise en beauté.
Juste avant la fête de la Toussaint, les tombes du cimetière de Cayenne, se font une petite mise en beauté. • N.L

Nettoyer et fleurir les sépultures de ses proches, c’est une tradition pour la Toussaint. Ceux qui ne peuvent pas se rendre au cimetière ont une solution pour honorer la mémoire de leurs défunts : faire appel à des nettoyeurs de tombes. Rencontre avec ceux qui se positionnent sur le créneau.

À la Toussaint, le souvenir des défunts est plus fort. C’est LA période durant laquelle, les proches des personnes disparues veulent entretenir ou redonner de l’éclat aux sépultures. Ceux qui peuvent et veulent, se rendent directement au cimetière, brosse, seau et pinceau à la main. Pour les autres, ils font appel à un nettoyeur occasionnel de tombes.

Drôle de job, nous direz-vous. Pas vraiment ! L’entretien des tombes est un service de plus en plus répandu, et très demandé.

Mardi 12h30, chaleur étouffante, pile la bonne heure pour rentrer déjeuner à l’abri du soleil. Et pourtant, ils sont environ une cinquantaine de jobeurs à circuler dans les allées du cimetière de Cayenne. Rituel pour certains, nécessité pour les autres, ils sont tous là pour la même chose : désherber, laver et rénover les tombes.

Tout au fond de l’allée principale, sur la rangée de droite, on retrouve Djalan (16 ans) et son cousin Marc-Junior (24 ans), qui s’affairent sur une petite sépulture en béton. Spatule pour l’un, brosse...