Jean-Victor Castor : «une expression claire et transparente sur ce que j'ai l'intention de faire»
LEGISLATIVES 2022

Jean-Victor Castor : "une expression claire et transparente sur ce que j'ai l'intention de faire"

Propos recueillis par Gaetan Tringham (g.tringham@agmedias.fr)
Jean-Victor Castor avec son équipe devant la préfecture ce matin
Jean-Victor Castor avec son équipe devant la préfecture ce matin • GT

En sortie de déclaration de candidature, à la préfecture, nous avons interpellé Jean-Victor Castor, candidat du MDES. Il nous révèle la marche à suivre pour les quelques jours avant le scrutin final du second tour. Interview à retrouver également en version audio en bas de page. 

 Vous sortez de votre déclaration de candidature pour le deuxième tour c'est bien cela ?
Tout à fait. Tout est au beau fixe. On a reçu notre récépissé définitif. Il n’y a pas de soucis réglementaires. C’était la partie purement administrative. Maintenant on s’engage sur la partie campagne, explication, pédagogie… 

Vous parlez de « la partie campagne », mais celle-ci s’arrêtera à nouveau jeudi soir !
Oui effectivement. On a les troupes pour ça. Il y a vraiment un enthousiasme. Je suis extrêmement confiant, je pense qu’il y aura une très belle victoire à l’arrivée.

Quelle est donc la marche à suivre pour les quelques jours à venir pour vous et votre équipe ?
Nous allons bien sûr continuer à aller sur le terrain et continuer à convaincre. Cette démarche administrative est contrainte, c’est la loi. On a renforcé nos équipes. Il y a beaucoup de personnes à l’issue du premier tour qui sont venus nous rejoindre, et bien sûr on accueille toutes les personnes qui voudront bien venir nous donner un coup de main.

Jean-Victor Castor lors de sa déclaration de candidature ce matin • DR


Comment expliquer le fait que peu de candidats éliminés au premier tour aient donné des consignes de vote claires pour le deuxième ?
Je trouve au contraire qu’il y en a eu pas mal ! Et je pense qu’il y en aura encore, il faut leur laisser le temps. La plupart des candidats sans étiquette ont donné des consignes… ou pas. Et puis ceux qui sont constitués en organisation politique, ou qui ont des structures associatives, il faut qu’ils réunissent leurs instances...

On pense notamment aux candidats de Peyi Guyane, de LFI Guyane insoumise ou de la droite guyanaise : ils ne se sont pas positionnés !
Il y a des organisations. Elles ont leurs structures. Il faut qu'elles réunissent leurs instances, certaines l’ont déjà fait… Je rencontre les gens. Je discute avec eux du projet, des axes de travail et puis les organisations et candidats décident comme ils veulent.
Par contre, mon expression est claire et transparente sur ce que j’ai l’intention de faire avec eux, pour la population guyanaise.

Est-ce qu’en tant que député, si vous êtes élu, vous irez régulièrement à l’Assemblée nationale représenter la Guyane ?
Bien sûr. C’est la fonction qui l’oblige. J’irai à l’Assemblée nationale. Je travaillerai ardemment sur tous les projets de loi. Pour moi, une loi qui n’est pas bonne, il faut la modifier, il faut l’adapter.
Il y a d’autres grands sujets. On aura une cellule de veille avec des experts dévolus avec les moyens du parlementaire. Je le dis, je le répète, je suis fondamentalement sur les grands projets transversaux : la restitution du foncier, la question de l’autonomie avec la consistance que cela devrait avoir, et puis les grands domaines de la santé, de l’éducation. Je fais enfin un appel vibrant au monde sportif et culturel, parce qu'ils ne seront pas délaissés sur cette mandature.

Retrouvez l'interview en version audio ci-dessous : 


 

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