Vous allez nous annoncer votre programme ce
samedi 5 juin, votre tête de liste a fait comprendre qu’elle ne
souhaitait pas s’exprimer d’ici la confirmation de la tenue du
scrutin, pourquoi le choix de cette stratégie d’attente ?
Il ne s’agit pas que Rodolphe Alexandre notre tête de liste, nous
avons pris le parti de laisser nos candidats issus de l’ensemble du
territoire s’exprimer afin que la population les connaisse. Ce
n’est pas une élection présidentielle, mais une élection de
liste.
Justement, le fait d’adopter cette position
en retrait n’est-elle pas l’image d’une posture qui se veut
présidentielle ?
La tête de liste n’est pas vraiment en retrait, des images
témoignent de son implication actuelle sur le terrain. Certes, il y
a eu un débat télévisé où ont été conviées les têtes de listes. De
mémoire, cela n’avait jamais été fait, les têtes de listes
débattent habituellement en fin de campagne. Nous avons gardé nos
habitudes.
Le fait d’avoir été choisie pour ce débat
télévisé est un signe fort de confiance. Celle-ci s’est renforcée
lors de la précédente mandature ?
Cela fait maintenant onze ans que je suis aux côtés de Rodolphe
Alexandre qui à l’époque était le seul élu de la classe politique à
souhaiter la fusion en une assemblée unique. Pour moi Rodolphe
Alexandre est la seule personne à même...