Les plaignants sont deux anciens employés
d'une association présidée par Michel Monlouis-Deva. Siméon Irving
a été en contrat aidé pendant quinze ans, Angelo Bellony durant un
an. Selon leur avocat, Me Leblanc, aucune déclaration n'a jamais
été faite et les deux hommes n'ont jamais cotisé, malgré les fiches
de paie.
Pire, les deux salariés n'auraient jamais
travaillé pour les associations mais étaient en réalité au service
de la famille Monlouis-Deva. Leurs tâches : ménage, peinture,
chauffeur, entretien du cabinet de podologie de Michel
Monlouis-Deva... avec des horaires extensibles. « Ils étaient les
hommes à tout faire » , a résumé l'avocat qui réclame 52 000 euros
de dommages et intérêts pour Siméon Irving et 28 000 pour Angelo
Bellony. Pour sa défense, Line Monlouis-Deva évoque des gros soucis
administratifs qui auraient retardé les démarches préalables aux
embauches. Elle a déploré « le revirement de comportement des
salariés à notre égard » , avant d'ajouter : « Depuis...