La gendarmerie empêche le trafic de plusieurs dizaines d'oiseaux protégés

Des oiseaux protégés destinés à la vente ont été saisis au domicile de deux personnes contrôlées en possession de cages.
Ils voulaient les vendre 60 euros. Le 29 janvier dernier, deux jeunes sont contrôlés en possession de trois cages à oiseaux appartenant à des espèces protégées. Ils disent les avoir ramenés du Suriname et les vendre 60 € l'unité.
La compagnie de gendarmerie de Matoury se rend par la suite au domicile des jeunes. Les forces de l'ordre trouvent sur place 17 autres oiseaux protégés par arrêté ministériel. Les conures et les caïques sont saisis et remis à une association agréée de soins à la faune sauvage.
Les mis en cause seront convoqués ultérieurement pour des auditions. L'intention de commercialiser l'espèce pourrait aggraver leurs sanctions. Théoriquement, les délinquants s'exposent à une peine de 3 ans d'emprisonnement et une amende de 150 000 euros, mais "cette peine maximale n'est pratiquement jamais retenue", selon le comité français de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Cette peine est largement renforcée lorsque le commerce illicite est commis en bande organisée. La sanction pénale peut alors s'étendre à 750 000 euros d'amende et 7 ans de prison.