Matoury : après la catastrophe naturelle, la lourdeur administrative
INTEMPÉRIES

Matoury : après la catastrophe naturelle, la lourdeur administrative

Gaëtan TRINGHAM
Karine Baal, directrice de la crèche Pom'rosa montre le niveau où l'eau était montée le 14 mars dernier
Karine Baal, directrice de la crèche Pom'rosa montre le niveau où l'eau était montée le 14 mars dernier • GT

Souvent victime de violents épisodes de pluies, Matoury vivait en mars dernier certaines des pluies les plus intenses qu’elle ait connue. En septembre, l’état de catastrophe naturelle avait été reconnu pour la commune. Les sinistrés éligibles pouvaient ainsi prétendre à un remboursement. La lourdeur administrative et les courts délais prévus pour effectuer les démarches ont pourtant empêché la grande majorité des habitants de percevoir une indemnisation.

 C’était le 14 mars dernier. Il était tombé entre 13 h et 14 h près de 75, 6 millimètres d’eau à Matoury. Tous les quartiers de la commune avaient été impactés par ces intempéries d’une intensité exceptionnelle. Certaines zones avaient, naturellement, été affectées plus que d’autres.

C’est le cas du bourg Saint-Michel du bourg de Matoury et du quartier de la Concorde, proche de l’aéroport. Des coulées de boue suivies d’inondations de grande ampleur avaient envahies les rues et les habitations. Si les personnes logeant au rez-de-chaussée avaient évidemment subi la montée des eaux de plein fouet, certains logements du vieux Concorde avaient également constaté des dégradations, et ce, sur tous les étages. Wildor Léonard résident du quartier raconte : « ceux qui habitent dans les anciennes bâtisses ont été les plus affectés parce que l’eau est rentrée par le toit, puis elle a ruisselé vers l’intérieur sur tous les niveaux ».

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Guyane!

Télécharger