Les syndicats dénoncent une rentrée "ratée" et appellent à la mobilisation

Les droits de retrait et les debrayages se multiplient parmi les enseignants, plusieurs syndicats dénoncent une situation particulièrement précaire pour cette rentrée scolaire.
La rentrée scolaire a eu lieu lundi 4 septembre et pourtant certains établissements, comme le collège Lise Ophion de Matoury, n'ont pas encore pu accueillir les élèves. Les enseignants y dénoncent des installations électriques dangereuses. Après s'être mobilisés, ils ont réussi à obtenir que des travaux soient effectués. La rentrée y est prévue pour le 18 septembre.
Si Philippe Dulbecco, le recteur, affirme que cette rentrée scolaire se déroule mieux que l'année dernière, il reconnaît également dans les colonnes de France-Guyane que l'éducation nationale manque de ressources humaines.
De leurs côtés, les syndicats dénoncent eux une rentrée "ratée". Ce vendredi 15 septembre, à 10h, les représentants du STEG-UTG ont tenu une conférence de presse pour dénoncer " l'incapacité du rectorat, de la CTG et des mairies à préparer la rentrée ". Ils dénoncent notamment des installations vieillissantes, un manque de professeurs et une mauvaise gestion des situations des enseignants titulaires et contractuels.
" Trop c'est trop " déclare même le SE-Unsa dans un communiqué publié aujourd'hui. Le syndicat appelle à des débrayages massifs à Macouria, Cayenne, Rémire-Montjoly, Saint-Laurent, Matoury et Kourou.
Le Snes-FSU conteste lui les déclarations du recteur sur les augmentations de salaire possibles dans le cadre du " Pacte enseignant ", en affirmant qu' " il ne s’agit pas d’une revalorisation mais de rémunérer des missions supplémentaires ".