C’est avec enthousiasme que le chef d’escadron Eloi Pierchon, leur directeur de stage, nous présente l’évènement : « c’est un dispositif tourné vers la jeunesse guyanaise. Il a pour but de promouvoir le sens civique, de développer l’esprit citoyen, de faire découvrir la Gendarmerie nationale et ses possibilités de carrières, de renforcer le lien entre les forces de sécurité et la nation et enfin de promouvoir la fraternité et le gout de l’engagement ».
L’opportunité est belle. À la suite de leur formation, les cadets auront la possibilité d’accéder à la réserve de la gendarmerie. L’encadrement les prépare également, tout au long de l’année, aux concours de recrutement de la fonction publique avec des cours supplémentaires.
Dans ce cadre, trois stages intensifs prennent également place au cours de l’année : Un stage en foret, encadré par l’antenne GIGN, un stage découverte de la Guyane et de ses institutions ainsi qu’un stage découverte de la gendarmerie et de ses différentes sections. Nous avons pu assister à l’une des séquences au cours de laquelle les cadets rencontraient les forces de la gendarmerie mobile. À ce stade, Eloi Pierchon se réjouit de la cohésion qui s’est rapidement créée entre les différents jeunes. « Ils sont dans le même lycée, mais ils ne se connaissaient pas forcément. Ils se montrent curieux et participent, c’est très bien ».
"J’ai rejoint les cadets parce que je trouvais ça très intéressant. Je découvre une nouvelle filière enrichissante. Avant pour moi, les gendarmes, étaient juste là pour patrouiller, pour passer dans les quartiers et arrêter des gens… mais en fait, c'est beaucoup plus complexe et il y a de nombreuses possibilités. Ça me donne envie de réussir mon stage. Je me pose de plus en plus la question de faire ce métier un peu plus tard dans ma vie.
Aussi, j’apprends à découvrir de nouvelles personnes du lycée, c'est bien de faire ces rencontres".
Jonathan, en seconde à Balata
"J’ai voulu intégrer les cadets pour découvrir le métier parce que quand je serai plus grand, je veux devenir gendarme.
Au Brésil, j’ai de la famille et des amis qui ne parlent pas français, mais qui disent du bien des gendarmes de Guyane. Ils veulent avoir une personne de la famille qui soit gendarme ici, donc c’est une vraie fierté pour moi".