Vous parlez d'une temporalité différente entre
les yopotos et les membres du comité de pilotage pour l'évolution
statutaire. Pouvez-vous expliciter vos propos?
Effectivement. Même nous, pour étudier les
documents, pour apporter des modifications, nous demandons des
reports afin d'apporter des réponses aux difficultés du pays et une
analyse fine des exigences qu'il nécessite. Nous sommes
toujours pris par le temps [avec un processus d'évolution
statutaire prévu fin 2024, ndlr] alors que les autorités
coutumières n'ont pas cette limite. Ils prennent le temps de
discuter, d'analyser dans le respect mutuel avant d'apporter une
réponse.
Il faut aussi savoir que, premièrement, ils
n'ont pas les moyens de se réunir tout le temps. Et là, on leur
demande de participer expressément à une chose à...