Equateur : Au-dessous du Volcan au-dessus de la forêt

2800 mètres d’altitude. Un vent frais s’installe pour la nuit dans les rues de Quito. La grande capitale de l’Équateur, plus de deux millions d’habitants, est construite au cœur d’une longue vallée étroite du nord des Andes. Les toits rouges, les hauts clochers et de nombreux volcans de plus de 5 000 mètres d’altitude dominent le paysage environnant. Pour arriver ici depuis la Guyane, le chemin n’est pas le plus direct mais il n’est pas excessivement difficile non plus. On vous raconte.

Voyager par les airs depuis la Guyane et l’aéroport Félix-Éboué est une galère. Ce n’est pas nouveau. Les seules destinations vers les Antilles et Paris ne permettent même pas de se rendre directement dans un autre pays d’Amérique du Sud. L’empreinte carbone serait désastreuse pour ceux qui choisiraient de passer par l’Europe avant. Pour se déplacer par les airs, il est souvent plus facile de se diriger vers les aéroports des pays voisins. Soit via le Brésil, par la longue piste qui rejoint Oiapoque à Macapá … soit par le Suriname et l’aéroport international de Paramaribo – Zanderij. Pour ce périple vers l’Equateur, la deuxième option nous convient mieux. Première étape : emprunter la route de l’Ouest, direction Saint-Laurent-du-Maroni. Une fois le Maroni traversé, présenter son visa de 25 euros au poste frontière d’Albina puis impérativement se faire tamponner son passeport. C’est ici qu’intervient la première grosse dépense imprévue : 130 euros de taxi pour se rendre jusqu’à l’aéroport Johan-Adolf-Pengel. Si possible, organiser un partage du trajet avec d’autres personnes. Le conducteur passera par Paramaribo - qui n’est pas vraiment un détour - s’il faut déposer quelqu’un en route.

D’Albina à...