Affaire Victor S. : quand l’obsession pousse au crime
Marlène CLÉOMA, m.cleoma@agmedias.fr
Nous sommes le jeudi 20 mars 1997 Victor S. a seulement 28 ans. Il va commettre l’irréparable et dire adieu à sa liberté. Imbroglio sentimental, vengeances, menace de mort et harcèlement, tels sont les ingrédients de cette affaire peu banale qui va connaitre son lot de frayeur. Sonjé, viré gadé.
Un beau-fils revanchard qui ne
s’entend pas avec la mère de sa future ex-compagne, une situation
coutumière. Seulement, dans cette histoire, le conflit va virer au
drame. Visage fin, sourire charmeur, Victor serait l’incarnation de
l’idéal masculin selon ses proches. Pourtant ce jeudi 20 mars 1997,
sa vie va prendre une tournure singulière. Ce jeudi, il est un peu
plus de 20 heures, il vient d’abattre sa belle-mère, Louise à coup
de fusil, de sang-froid, devant les yeux terrifiés du mari de cette
dernière, Louis Zepina et de ses enfants. Elle était âgée de 59
ans.
Le 22 mars 1997, France-Guyane titre « Horreur meurtrière à Balata ». Après son crime, Victor prendra la fuite en proférant des menaces à l’encontre...
