La périnatalité va connaître « une forte tension »
Santé

La périnatalité va connaître « une forte tension »

La rédaction
Les massages, ce bébé semble en raffoler. « Les massages établissent un contact privilégié entre la maman - ou le papa - et le bébé. Ils permettent aussi à l'enfant de mieux intégrer son schéma corporel » , explique Laurence Bosquillon, sage femme et coordinatrice du réseau Périnat. (A. S.-M.)
Les massages, ce bébé semble en raffoler. « Les massages établissent un contact privilégié entre la maman - ou le papa - et le bébé. Ils permettent aussi à l'enfant de mieux intégrer son schéma corporel » , explique Laurence Bosquillon, sage femme et coordinatrice du réseau Périnat. (A. S.-M.) • ARCHIVES

La lettre pro de l'Agence régionale de santé (ARS) de vendredi, prévient d'un manque de personnel chez les sages-femmes. Après le manque d'infirmiers qui obligent à fermer les urgences à une partie du public du Centre hospitalier de l'Ouest guyanais, l'hospitalisation à domicile des femmes enceintes est suspendue dans l'Ouest.

   Il n’y a pas que chez les infirmiers que l’on manque de bras. Comme de nombreuses autres régions, la Guyane fait face à un déficit de sages-femmes alors que s’ouvrent les grandes vacances.
    « Il en manque dans les hôpitaux de Cayenne et Saint-Laurent du Maroni mais aussi en PMI (protection maternelle et infantile), en HAD (hospitalisation à domicile) et en libéral, regrette Stéphanie Bernard, coordinatrice du réseau Périnat.
   En ville, du 15 juillet au 15 août, seule 50 % de l’activité sera maintenue à cause des départs en vacances. La plupart des sages-femmes libérales n’ont pas trouvé de remplaçant.
  "Dans l’ouest, l’activité de la HAD est suspendue", poursuit-elle. Quant aux hôpitaux, « l’activité est priorisée sur les activités non programmées : la salle d’accouchement et l’hospitalisation, au détriment des consultations et de la préparation à l’accouchement. Le risque, c’est une baisse de la qualité du suivi. Les établissements font appel aux heures supplémentaires ; les cadres reprennent des temps de soins ; les services se réorganisent en interne. »
  Les femmes enceintes non à risque des communes de l’intérieur pourront être orientées vers le centre hospitalier de Kourou (CHK), moins en tension, plutôt que celui de Cayenne (CHC) où elles sont accueillies habituellement.
Source : La lettre pro de l'ARS

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