Vie chère : armateurs et distributeurs se renvoient la balle

Réunis en commission d'enquête à l'Assemblée nationale, à Paris, les députés poursuivent leur travail sur le coût de la vie dans les Outre-mer. Les auditions de l'armateur CMA-CGM et du groupe martiniquais Parfait ont permis de mettre au jour des contradictions dans les discours des différents acteurs de la chaîne logistique.
Les auditions se succèdent, les responsables politiques et les patrons défilent devant la commission d'enquête, les députés posent d'innombrables questions : et le problème de la vie chère dans les collectivités ultramarines demeure. Quasiment intact. Aussi incontestable que les écarts de prix relevés par l'Insee entre les supermarchés antillais et hexagonaux, jusqu'à 45% sur certains produits alimentaires de base.
Eux-mêmes sur le grill des questions posées par le député (Nupes) de Martinique Johnny Hajjar, rapporteur de la commission d'enquête sur la vie chère, les responsables auditionnés en viennent à s'interroger. « Qu'ont-ils fait de la réduction de 750 euros que nous avons consenti à chaque container ? Moi, je l'ai donnée, mais ont-ils répercuté cette économie ?, a demandé à plusieurs reprises Rodolphe Saadé, président-directeur-général de l'armateur CMA-CGM. Il...