Thierry Queffelec revient sur sa gestion du blocage d'Iracoubo
Entretien

Thierry Queffelec revient sur sa gestion du blocage d'Iracoubo

Xavier-Paul Le Pelletier
Le préfet en intervention aux côtés de la gendarmerie
Le préfet en intervention aux côtés de la gendarmerie • ARCHIVES

 Très longuement paralysée au cours de la journée de lundi, la circulation aux abords du point de contrôle routier (PCR) d'Iracoubo a été grandement entravée par deux membres qui résident à Cayenne de l'association Trop Violans et qui n'acceptaient pas le refus des gendarmes de les laisser passer. Thierry Queffelec, préfet de la Guyane, a choisi France-Guyane pour s'exprimer quant à l'orientation qu'il a donné à la gestion de cette perturbation. 

 Monsieur le Préfet, vous avez finalement décidé après 8 heures de barrage de laisser passer les personnes à l'origine du blocage. Comment la situation en est arrivée là ?
Tout d'abord il faut se rappeler à la bonne sémantique : il s'agit non pas de barrages, mais de postes de contrôle. C'est un système de protection de nos frontières qui permet de veiller à la circulation des personnes tout comme des marchandises. Globalement ces postes permettent d'intercepter 6 à 7 kilos de cocaïne chaque semaine, des personnes irrégulières ou des produits phyto-sanitaires.

Il faut bien se rendre compte que cette notion de contrôle est importante du point de vue actuel de la santé des guyanais. Les taux d'incidence à Cayenne et Kourou est maintenant au dessus de 230, il ne serait pas raisonnable de laisser de tels chiffres s'exporter. C'est pour cela qu'il y a une nécessité de motif impérieux pour actuellement franchir ces points de contrôle. 
Pourtant, les deux membres de l'association estimaient que leur motif était bien légitime. 
Lorsque dans ce contexte...

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