Thibault Lechat-Vega : «Se battre et parler à notre place, c'est non»
ENTRETIEN

Thibault Lechat-Vega : "Se battre et parler à notre place, c'est non"

Propos recueillis par Gérôme Guitteau
Thibault Lechat-Vega
Thibault Lechat-Vega, troisième vice-président de la CTG en charge des affaires européennes a questionné plusieurs fois sur les réseaux sociaux l'influence d'écologistes ne résidant pas en Guyane sur des projets de production d'énergies dans le territoire. Il y voit un néocolonialisme. • GG

Thibault Lechat-Vega en tant que vice-président de la CTG a participé à l'amendement sur la sauvegarde de la biomasse, liée à la filière bois, en Guyane. Celui-ci est critiqué par des écologistes.

Vous avez un passé de militant écologiste que peu de monde connaît. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces années de militantisme?


Effectivement, peu le savent, mais c'est mon engagement en faveur de l'environnement qui m'a amené à m'intéresser à la politique. Comme beaucoup de Guyanais, j'ai toujours été sensibilisé à la protection de cette immense forêt amazonienne qui imprègne notre quotien. Mais c'est bien à Paris, alors que je faisais mes études, que je suis devenu militant. J'ai même le souvenir précis du déclic, alors que j'assistais à la projection du documentaire Home pour la journée mondiale de l'environnement. Yann Arthus Bertrand y questionne le lien entre activité humaine et réchauffement climatique et conclut sur une alerte : il ne nous reste que 10 ans pour agir. C'était le 5 juin 2009. Deux jours plus tard, les Verts faisaient une percée aux élections européennes et je rejoignais dans la foulée les milieux militants, tout en poursuivant un Master 2 en droit de l'environnement.


C'est après la campagne de 2012, où j'ai milité...

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