Il faut dire que depuis 2012 et un important sinistre, les saint-laurentais ont vu cette petite route, qui longe le supermarché de la ville, continuer de se dégrader d’année en année, sans qu’aucune mesure soit prise, tandis qu’autorités locales et territoriales se renvoyaient la responsabilité et le coût des travaux nécessaires. C’est finalement la CTG qui a financé à hauteur de 1,6 millions d’euros le chantier, à l’issue d’un « travail en commun » initié depuis « au moins 2017 », d’après Rodolphe Alexandre.
« Ça fait 9 ans que les habitants de Saint-Laurent » étaient dans l’attente, confie Sophie Charles, qui souligne que la réparation de la rue « permet de reconnecter les quartiers, à la zone industrielle de reprendre une activité normale [et surtout] au port d’avoir un accès facilité à la route. Manuel Jean-Baptiste du collectif des Iguanes de l’Ouest – qui s’est battu pour obtenir ces travaux et a été important dans la résolution du problème – ressent ce jeudi « un sentiment de satisfaction et de soulagement, pour la population et pour moi ». Il salue « un bel ouvrage », dont il espère « qu'il résistera aux années et supportera les intempéries » (le président de la CTG évoque « au moins dix ans » sans soucis).
Les autorités n’auront toutefois pas le temps de souffler longtemps : elles doivent à présent se pencher sur les nombreux autres chantiers qui parsèment ou doivent pousser dans la capitale de l’Ouest. Le futur lycée, le collège 6 – qui a déjà des années de retard –, la réfection de la route entre le quartier de Balate et Saint-Jean, notamment, sont à l’agenda des futures réunions entre mairie et collectivité territoriale. Aucun calendrier n’a encore été établi, mais Sophie Charles l’assure, « ces travaux doivent aller au plus vite et ne pas mettre 9 ans ».







