«Qui dirige la CTG ?» questionne Tròp Violans
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"Qui dirige la CTG ?" questionne Tròp Violans

G.T. (g.tringham@agmedias.fr)
Capture d'écran du direct facebook de Trop Violans ce 20 janvier devant la CTG.
Capture d'écran du direct facebook de Trop Violans ce 20 janvier devant la CTG.

Ce 18 janvier, Olivier Goudet, membre du Copil sur l'évolution statutaire, voyait son entrée dans l'enceinte de la collectivité territoriale refusée par les forces de l'ordre. Trop Violans s'en prend aujourd'hui à Gabriel Serville, celui-ci s'en défend.

"C'est grave ce qu'il s'est passé le 18 janvier", déclare Trop Violans lors d'une conférence de presse tenue devant l'hôtel de la Collectivité territoriale de Guyane ce vendredi 20 janvier.

Les membres du comité de pilotage sur l'évolution statutaire veulent profiter de la venue du ministre délégué aux outre-mer, Jean-François Carenco pour se rencontrer à nouveau et avancer sur la question.

L'un de ces membres, et pas des moindres, voit son entrée dans l'enceinte de la CTG refusée par les forces de l'ordre. Police nationale et gendarmerie nationale sont présents. Il s'agit d'Olivier Goudet en sa qualité de membre du Kolectif Pou Lagwyyann Dékolé. C'est bien lui qui est visé car trois autres membres de Trop Violans, dont Yvane Goua participeront à la réunion.

Trop Violans accuse Gabriel Serville, président de la CTG d'avoir participé au blocage d'Olivier Goudet. "Il ne sait pas garantir la sécurité de l'accès au Copil."  

 

"Les questions de sécurité relèvent des services de l'État"

La CTG répond alors par communiqué : "les questions de sécurité qui entourent le déplacement d'un ministre relèvent essentiellement de la responsabilité des services de l'État [...] le dispositif mis en place doit intégrer, non seulement, le principe de libre circulation des personnes habilitées à participer à la rencontre, mais également de tout individu dans l'enceinte de la cité territoriale." Gabriel Serville assure, en ce sens, "n'avoir jamais donné l'ordre d'empêcher à quiconque cet accès, de surcroit quand se tenait, à quelques centaines de mètres de là, cette instance de démocratie participative cruciale."

"Qui dirige la CTG ?", demande Yvane Goua en réponse ce jour. "La CTG n’appartient pas à l’État, et n’appartient pas à la préfecture, donc ne venez pas me dire que la décision ne vous appartient pas."

Pour Olivier Goudet, "Gabriel Serville est responsable de l'enceinte. Si je n'ai pas pu entrer, c'est soit une volonté du président soit qu'il n'a pas insisté pour que je sois présent.

Ce que l'on peut affirmer, c'est que, par défaut, les forces de l'ordre ne répondent pas aux ordres de la CTG et de son président, mais de leurs supérieurs, qui répondent eux-mêmes de la préfecture.

 

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