« Dire la vérité, faire ensemble »

Dans sa dernière allocution, le président de la République a donné « 100 jours d'ambition ». La feuille de route pour les Outre-mer va-t-elle changer ? Quelles en sont les grandes lignes?

La feuille de route, comme l'ont dit le Président et la Première ministre, est celle de trouver des solutions concrètes pour améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens. C'est ce que nous faisons. La stratégie souhaitée par l'Elysée et par Gérald Darmanin est très claire. Beaucoup reste à faire, mais des solutions sont déjà mises en œuvre ; elles permettent d'améliorer le quotidien dès maintenant.

Je pense au soutien apporté au syndicat mixte pour avancer sur les problèmes de l'eau en Guadeloupe, à la création du service public anti-sargasses, ou encore à tout le soutien apporté aux collectivités à travers le dispositif des contrats de redressement, ce qui permet ainsi aux communes de retrouver des marges financières au service de leurs habitants.

La prise en compte des réalités et spécificités des territoires est au cœur de la réponse du gouvernement. Encore un exemple avec le plafonnement de la hausse de l'électricité, ou encore le choix en début d'année de ne pas appliquer l'évolution des règles de l'assurance chômage dans nos territoires ultramarins. 

La feuille de route pour les Outre-mer est donc confortée : régler les problèmes concrets du quotidien, en étant à l'écoute et en cherchant la mobilisation de tous.

Où en sont les discussions avec les signataires de l'Appel de Fort-de-France, et plus largement avec les élus ? Qu'ont-ils pu vous faire remonter en amont du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM) ?

Le président de la République a invité les élus ultramarins, en septembre dernier, à identifier les freins au développement, les besoins d'adaptation...