Des syndicats font irruption en pleine assemblée plénière à la CTG

Des syndicats font irruption en pleine assemblée plénière à la CTG

Nancy LAFINE, n.lafine@agmedias.fr

La séance plénière de l'Assemblée de Guyane qui se tenait ce mardi à la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) a été interrompue par l'intervention de syndicats, revendiquant notamment le respect du personnel et des agents. 

Ce mardi 21 mars, plus d’une heure après l’ouverture de la séance plénière de l'Assemblée de Guyane à la CTG (Collectivité territoriale de Guyane), une délégation de syndicats d'une dizaine de personnes  a fait irruption dans l’hémicycle.

Au cœur des revendications de l'intersyndicale de la Collectivité, composée de trois syndicats majoritaires (SPAT, FO et CDTG-CFDT) : l'évolution de carrière des agents qui est bloquée depuis deux ans, la mise en place de formations, la mise en place d'une convention d'appui technique avec le centre de gestion pour mettre en place les instances et leur suivi ... et surtout, le respect du personnel et de ses agents.

Une première action

" Nous avons mené cette action de distribution des tracts, suite à la non-installation des instances paritaires qui auraient dû se tenir ce lundi et au mépris des élus qui ne se sont pas présentés. Selon le directeur de cabinet, il y a eu des soucis d'agenda. Certains élus étaient donc invités à d'autres réunions et ils ont privilégié ces réunions-là ",  expliquent des membres de l'intersyndicale. 

" Cette réunion a été fixée par le président de CTG. Nous n'avons pas reçu de convocation officielle et pourtant nous étions là ! Les représentants qui viennent des communes de l'intérieur étaient également présents. Ils n'ont même pas eu la politesse d'être présents à leur propre invitation. Depuis le 8 décembre nous avons eu des élections, en mars, il n'y a toujours pas de commission mise en place? Nous souhaitons qu'ils nous donnent notre arrêté de nomination et qu'on puisse faire les choses dans les règles. À chaque action, il y a une réaction. Celle-ci était la première ! " concluent-ils.

Après avoir écouté les intervenants, Gabriel Serville (président de la CTG) a tout de même précisé " qu'un souci d'agenda avait placé trois réunions sur le même créneau. J'étais personnellement déjà convié à un conseil d'administration extraordinaire de l'IMED [Institut médico- éducatif départemental] qui traine après lui des problèmes qui durent depuis de très nombreuses années et nous cherchons en ce moment des solutions, pour ne pas perdre cet outil qui accueille des jeunes qui sont en situation de handicap ". 

Avant d'ajouter : " Depuis que je suis ici, j'ai passé beaucoup de temps avec les organisations syndicales, j'ai passé beaucoup de temps à arrondir les angles... Je ne cherche pas la reconnaissance,  je cherche simplement à faire en sorte que les choses se passent au mieux ".

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