PALICA 2 : les pêcheurs et la science s’unissent contre les captures accidentelles
ENVIRONNEMENT

PALICA 2 : les pêcheurs et la science s’unissent contre les captures accidentelles

Gaëtan TRINGHAM (g.tringham@agmedias.fr)
Tony Nalovic, en pleine démonstration des dispositifs conçus par Palica 2
Tony Nalovic, en pleine démonstration des dispositifs conçus par Palica 2 • GT

Le 28 avril dernier, le Comité régional des pêches, la WWF Guyane, et le CNRS se sont réunis au port du Larivot pour présenter le nouveau projet Palica 2. Financé via des fonds européens, il a pour but de tester des mesures innovantes afin de réduire les captures accidentelles, comme celles des tortues et des dauphins. Un projet conçu pour être « gagnant gagnant » pour les différents acteurs.

 C’est une collaboration que la WWF Guyane n’hésite pas à qualifier « d’historique ». Pour ce projet, l’ONG environnementale, s’est associée au Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Guyane (CRPMEMG) et s’est enrichie d’un partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Unique en Amérique du Sud, les innovations proposées ont « vocation à améliorer la durabilité des pratiques de pêche côtière en Guyane », indique en préambule la WWF.

Le dispositif en question se nomme Palica 2. Un acronyme de « Pêcheries actives pour la limitation des interactions et des captures accidentelles ». Il utilise les résultats de Palica 1, dont l’objectif était d’identifier les alternatives techniques des filets utilisés et d’évaluer l’acceptabilité par les pêcheurs des modifications effectuées afin de réduire l’impact sur la faune marine. Quatre tests seront menés sur une période d’à peu près deux ans sur 8 différents navires.

Et cette fois, « l’accompagnement scientifique...

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