Saint-Laurent : le collège Eugénie Tell-Éboué fermé jusqu'au 21 septembre
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EDUCATION

Saint-Laurent : le collège Eugénie Tell-Éboué fermé jusqu'au 21 septembre

Samuel ZRALOS

Des problèmes d'électricité et d'Internet ont poussé l'établissement à fermer une semaine, le temps que la CTG termine les travaux nécessaires au bon déroulement des cours.

 Sur décision de la commission hygiène et sécurité (CHS) de l'établissement, le collège Eugénie Tell Éboué, en centre-ville de Saint-Laurent du Maroni, a refermé ses portes ce matin, moins de deux semaines après la rentrée scolaire. En cause, des travaux non-terminés par la CTG.

Au début du mois, la collectivité territoriale a fait poser dans le collège quatre bungalows pour héberger les CPE et l'infirmerie de l'école, ainsi que deux bungalows de sept toilettes chacun. Ceux-ci doivent pallier à la fermeture d'un bâtiment en dur, en travaux depuis début août.

Le problème, c'est que les nouveaux bungalows ne sont pas fonctionnels : les marches pour y accéder ne sont pas en place, pas plus que l'électricité.

Deux bungalows préexistant servant de salles de classe et les nouveaux bâtiments provisoires « ne peuvent avoir d'électricité en même temps ; les bungalows disjonctent », précise Philippe Debruyne, professeur syndiqué au Se-Unsa.

Les travaux débutés le mois dernier ont de plus provoqué une coupure de l'accès à Internet dans des salles de classe. Par ailleurs, les équipes ont constaté que « la sonnerie de l'établissement ne fonctionne pas correctement, or elle sert, non seulement à rythmer le temps scolaire, mais également de sonnerie d'alarme », signale le syndicaliste. Face à cette situation, le CHS, qui s'est déjà réuni plusieurs fois depuis la rentrée en vain, a « préconisé la fermeture de l'établissement pendant une semaine afin que les entreprises mandatées par la CTG puissent travailler sans contrainte ».
Toujours plus d'élèves

Si les bungalows incriminés sont nécessaires, c'est aussi que le collège Eugénie Tell Éboué, dit collège 1, accueille toujours plus d'inscrits d'année en année, comme les autres établissements de la ville. « Vétuste, il était destiné à accueillir 800 élèves » rappelle M. Debruyne. Plus de 1000 y suivent cette année leur scolarité.

Une surpopulation qui inquiète le professeur, qui rappelle que si « les espaces à surveiller sont plus nombreux, les moyens humains de la vie scolaire » n'augmentent pas.

Contactés, les services de la CTG n'ont pas été en mesure de nous répondre dans les temps impartis par la publication. Sur les réseaux sociaux, c'est l'établissement et ses enseignants qui semblent pour le moment subir la colère de certains parents indignés par cette nouvelle fermeture.