Lycée du Larivot : pas de grève mais une rentrée le 18 septembre

Satisfaits par les réponses apportées, les enseignants du lycée du Larivot n'ont pas suivi le préavis de grève déposé la semaine dernière. L'établissement s'est malgré tout donné une semaine de plus pour préparer la rentrée.
Manque de matèriel et de personnels, travaux encore en cours, conditions "désastreuses", les enseignants du lycée du Larivot lançaient un cri d'alerte la semaine dernière. Le 4 septembre, ils remettaient au recteur et au président de la CTG un préavis de grève pour ce lundi 11 septembre. Le personnel estimait notamment que les conditions d’apprentissage et de vie scolaire "ne sont nullement réunies [...] Une large majorité de nos élèves n’est pas en capacité d’acquérir les compétences." La faute notamment à un matériel absent ou qui fonctionne mal.
La situation s'est quelque peu arrangée entre-temps. Du matèriel nécessaire aux leçons de certaines filières a été retrouvé puis les fonds nécessaires pour en acheter ont également été débloqués.
Vendredi 15 septembre, Gabriel Serville, président de la CTG, se rendait dans l'établissement avec un comité : "Il y avait une personne habilitée à répondre à chacune de nos demandes. C'est bien parti, il faut juste que cela dure", relève Adrien Thomas professeur en maintenance des véhicules et matériel dans l'établissement.
Les travaux à l'accueil seraient ainsi presque finis, tandis que ceux de la cafétéria doivent commencer cette semaine et durer moins d'un mois.
Plutôt satisfaits, les enseignants ne se sont donc pas placés en grève. Ils sont présents sur place cette semaine pour préparer au mieux leur rentrée. Celle-ci a d'ailleurs été décalée au 18 septembre. Un grand coup de ménage sera donné vendredi pour effacer les traces des travaux de ces dernières semaines et pour "accueillir le plus sereinement possible les élèves lundi prochain", poursuit Adrien Thomas.
Il est juste dommage que tout cela n'ait pas pu être fait à temps pour la rentrée officielle. Le collège Lise Ophion, à Matoury, et la cité scolaire de Saint-Georges préparent également une rentrée décalée après un début septembre mouvementé.