Fini les conserves, place à la viande locale dans les assiettes des cantines de Cayenne. Mois de la viande oblige, l'interprofession de l'élevage et viandes de Guyane a organisé une opération de promotion des repas qu'elle fournit aux trente-deux écoles de la ville. Hier, c'était du boeuf de Guyane qui était servi aux élèves de l'école maternelle Joséphine-Horth. Une manière de développer les circuits courts, la filière guyanaise de l'élevage et de se conformer à la loi alimentation et agriculture qui obligera en 2022 les communes à proposer 50% des repas en restauration collective élaborés à partir de produits bio et/ou locaux.
Tihana, elle, a apprécié la fraîcheur de la viande, mais les bonnes choses ont un prix. Les produits frais feraient augmenter de 20 à 30 centimes d'euros le coût de revient d'un repas. (Guillaume REUGE)
Sergio Mantique sert les petits depuis deux ans. Les plats sont préparés dans les cuisines centrales de l'école Gaëtan-Hermine avant d'être livrés un peu partout dans Cayenne. (Guillaume REUGE)
Mireille Saint-Hélène, assistante maternelle, a reçu une petite formation pour sensibiliser les enfants, en dehors de l'assiette, sur le manger local et les produits de Guyane. (Guillaume REUGE)
Hier, les 120 élèves de l'école maternelle Joséphine-Horth à Cayenne ont participé à l'opération viande locale, tout comme les 31 autres écoles de la ville, soit 5 000 repas. (Guillaume REUGE)
Le boeuf et le choux servis hier aux enfants étaient frais et produits localement. Les écoles devront proposer la moitié de leur repas fait à partir de produit locaux en 2022. On serait loin du compte actuellement en Guyane d'après l'interprofession de l'élevage. Toute la viande produite chaque année dans le département couvrirait à peine les besoins des cantines. (Guillaume REUGE)
En plus de la viande fraîche dans les assiettes une à deux fois par mois, du poisson locale est proposé chaque semaine, tout comme les fruits et légumes péyi. De quoi être détendu à table. N'est-ce pas jeune homme ? (Guillaume REUGE)
Alban a bien aimé le repas, mais il a trouvé la viande un peu forte en goût... (Guillaume REUGE)
