Thomas Brail : « Je suis venu à Prospérité pour qu'on en parle en France »
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Thomas Brail : « Je suis venu à Prospérité pour qu'on en parle en France »

Propos recueillis par Samuel ZRALOS
Thomas Brail, aux côtés du Yopoto Roland Sjabere de Prospérité.
Thomas Brail, aux côtés du Yopoto Roland Sjabere de Prospérité. • SZ

Thomas Brail, 48 ans, fondateur du groupe national de surveillance des arbres, a un credo, la défense des arbres partout en France. Présent cette semaine à Prospérité, en soutien aux villageois opposés à l'emplacement de la CEOG, il s'est confié à France Guyane sur son engagement.

Vous êtes basés dans l'hexagone, comment et pourquoi vous retrouvez-vous dans l'Ouest guyanais ?

Thomas Brail : J'ai été alerté par l'intermédiaire de Pierrot Pantel, de l'association nationale pour la biodiversité, sur l'existence d'une grosse problématique autour d'une centrale en Guyane. Donc je suis allé voir sur place, ici. Je trouve qu'il n'est pas normal de piller les peuples autochtones. Y en a ras le bol de mépriser des populations qu'on renvoie au titre de primitifs, avec un sens péjoratif, c'est une forme de colonisation toujours présente.

Quel a été votre première réaction à votre arrivée sur le chantier de la future centrale de l'ouest guyanais ? On vous a vu marqué, au bord des larmes.

J'ai toujours beaucoup de sensibilité par rapport à ce qu'on fait à la nature. Des déboisements, j'en vois, j'en vis même en France. Ici j'ai été encore plus heurté parce que c'est la première fois que je vois des arbres aussi...

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