Suspicions de trafic d’influence à l’Université
ECONOMIE

Suspicions de trafic d’influence à l’Université

Gérôme GUITTEAU, g.guitteau@agmedias.fr
L’Université de Guyane est devenue autonome en 2014 après la grève de novembre 2013. Depuis elle grandit et accueille un plus de 4 000 étudiants. Un chiffre en hausse chaque année.

 
L’Université de Guyane est devenue autonome en 2014 après la grève de novembre 2013. Depuis elle grandit et accueille un plus de 4 000 étudiants. Un chiffre en hausse chaque année.  

L’Université de Guyane est devenue autonome en 2014 après la grève de novembre 2013. Depuis elle grandit et accueille un plus de 4 000 étudiants. Un chiffre en hausse chaque année.

Le procureur a été saisi par des fonctionnaires de l’Université dans le cadre d’un article 40 sur d’éventuelles compromissions entre le conseil d’administration de l’UG et Olivier Mantez. Celui-ci dément toute ingérence et reste interloqué devant de telles accusations.

 

« C’est complètement faux et cela attaque mon honneur », s’indigne Olivier Mantez, dirigeant de Nofrayane et président de la Cellule économique régionale de la construction (Cerc).

La cause du courroux du monsieur BTP de Guyane ? Des suspicions de trafic d’influence entre son entreprise et sa participation au conseil d’administration (CA) de l’Université de Guyane.

Dans plusieurs CA entre 2015 et 2017, Olivier Mantez y participe en tant que l’une des six ou sept personnalités extérieures admises. Dans cette instance y sont discutés des projets d’extension de l’université, des débats d’orientation budgétaire etc.

« De nombreux procès-verbaux du conseil d’administration de l’université de Guyane prouvent l’implication de la société Nofrayane dans les affaires patrimoniales de l’université. Nofrayane a accès au débat d’orientation budgétaire alors que cette société siège au CA, par l’intermédiaire de M. Mantez, et parallèlement elle obtient les marchés liés aux constructions à l’université – de janvier 2015 à décembre 2018. Le montant des travaux s’élève à 4,3 millions d’euros auxquels doivent être rajoutés...