Géologue de formation, Rock Lefrançois est directeur des opérations chez Columbus Gold et président de Sotrapmag, société guyanaise désormais filiale de Columbus, qui détient 100% des titres miniers du projet. Il évoque les détails et objectifs du projet de la montagne d'Or.
Les études de faisabilité et d'impact ne
sont pas terminées. Peut-on tout de même déjà affirmer que le
projet de la montagne d'Or se fera ?
Pour l'étude de faisabilité, nous sommes en
avance sur l'échéancier. La date butoir a été fixée à mars 2017
mais Nordgold prévoit de la sortir vers septembre ou octobre 2016.
Une fois que le bureau d'études aura soumis son rapport final, il
sera examiné et une décision très importante sera prise en se
basant sur de nombreux facteurs économiques, sociaux,
environnementaux, sur le partenariat avec la Collectivité
territoriale de Guyane (CTG)... On espère qu'il y aura une décision
de construction de la mine au premier trimestre 2017, mais cela
peut être repoussé un peu. Il y a deux enjeux importants qui sont
l'approvisionnement en énergie et la formation. Il faut être
capable de combler les déficits pour avoir un niveau d'assurance
suffisant pour commencer la construction.
Vous évoquez l'alimentation du site en
énergie. Vous avez besoin de 20 MW (mégawatts)...