« J'étais une présidente mise à l'écart »
Vernita Blacodon, présidente de la Chambre de métiers et de l'artisanat

« J'étais une présidente mise à l'écart »

Propos recueillis par Nancy LAFINE n.lafine@agmedias.fr
Vernita Blacodon se veut optimiste.
Vernita Blacodon se veut optimiste. • N.L

En décembre 2021, Vernita Blacodon devenait la première femme élue à la tête de la Chambre de Métiers et de l'artisanat de la région Guyane. Un peu plus d'un an après son élection, nous la rencontrons. Elle dresse le bilan de sa première année de mandature et nous parle de la situation actuelle de l'institution.

Quel est le bilan de votre première année à la tête de la  Chambre de Métiers et de l'artisanat de la région Guyane (CMARG) ? 

Un bilan très mitigé. À cause de fausses informations données, je découvre au fur et à mesure des choses qui mettent la Chambre en difficulté : des plaintes d'anciens employés, des problèmes financiers ... Je ne condamne personne, mais selon moi, il y a eu un manque d'ambition et de transparence. On demande toujours le changement, mais on a peur du changement. Mon objectif, celui des élus que je représente, et surtout celui du personnel, c'est de travailler pour avoir une chambre de métiers digne de ce nom. Il nous faut améliorer ce qui existe déjà et permettre un meilleur accompagnement des artisans. L'entrepreunariat c'est l'avenir et c'est le message que nous souhaitons faire passer. Je félicite mes agents qui m'épaulent dans ce travail. Je ne dirais pas que j'ai perdu un an de ma mandature, car tout ceci m'a permis de mieux comprendre et d'apprendre. 

Des fausses informations dues à quoi ? 

Notamment aux retours que me faisait ma secrétaire générale. À mon arrivée, cette personne était déjà là, donc je lui ai laissé le bénéfice du doute. Je me suis beaucoup appuyée sur elle. En quelques mois, j'ai vite compris qu'elle ne communiquait pas les bonnes informations, qu'elle bloquait...