Quel est le bilan de votre première année à la
tête de la Chambre de Métiers et de l'artisanat de la région
Guyane (CMARG) ?
Un bilan très mitigé. À cause de fausses
informations données, je découvre au fur et à mesure des choses qui
mettent la Chambre en difficulté : des plaintes d'anciens employés,
des problèmes financiers ... Je ne condamne personne, mais selon
moi, il y a eu un manque d'ambition et de transparence. On demande
toujours le changement, mais on a peur du changement. Mon objectif,
celui des élus que je représente, et surtout celui du personnel,
c'est de travailler pour avoir une chambre de métiers digne de ce
nom. Il nous faut améliorer ce qui existe déjà et permettre un
meilleur accompagnement des artisans. L'entrepreunariat c'est
l'avenir et c'est le message que nous souhaitons faire passer. Je
félicite mes agents qui m'épaulent dans ce travail. Je ne dirais
pas que j'ai perdu un an de ma mandature, car tout ceci m'a permis
de mieux comprendre et d'apprendre.
Des fausses informations dues à quoi
?
Notamment aux retours que me faisait ma
secrétaire générale. À mon arrivée, cette personne était déjà là,
donc je lui ai laissé le bénéfice du doute. Je me suis beaucoup
appuyée sur elle. En quelques mois, j'ai vite compris qu'elle ne
communiquait pas les bonnes informations, qu'elle bloquait...