Coup de semonce des pêcheurs

Coup de semonce des pêcheurs

T. F.
Le point de départ du mouvement de grogne des marins-pêcheurs est un acte de piraterie commis en fin de semaine, à l'embouchure de l'Approuague. (TF)
Le point de départ du mouvement de grogne des marins-pêcheurs est un acte de piraterie commis en fin de semaine, à l'embouchure de l'Approuague. (TF)

Une dizaine d'armateurs se sont réunis hier matin devant le siège des Affaires maritimes, à Cayenne, afin d'exprimer leurs inquiétudes concernant la hausse des agressions en mer. Ils réclament l'organisation d'une opération Harpie dans les eaux guyanaises.

Après Harpie, sur terre, les armateurs de pêche réclament le lancement d'une nouvelle superproduction de l'État. Non plus forestière, mais maritime. Une opération à laquelle ils ont d'ores et déjà attribué un petit nom : Bibiqua (nom d'un faucon pêcheur). L'objectif : mettre un terme aux actes de piraterie ainsi qu'à la concurrence aussi déloyale qu'illégale qui sévit dans les eaux guyanaises. Hier matin, une dizaine de chefs d'entreprise ont exprimé leur mécontentement devant le siège des Affaires maritimes, rue Mentel à Cayenne. Gentiment. Mais comme le souligne Jocelyn Médaille, président du Comité régional des pêches, il ne s'agissait que d'un « coup de semonce » .
Faits d'armes en mer
Le point de départ du mouvement de grogne des marins-pêcheurs est un acte de piraterie commis dans la nuit de vendredi à samedi à l'embouchure de l'Approuague (voir encadré). Des prises d'assaut par des hommes en armes qui se soldent par le vol des moteurs, du carburant, des documents, parfois même de la nourriture mais jamais du matériel de pêche.
« Ça prouve que ce n'est...