La France est désormais affublée d'un
bonnet d'âne. Celui que portent les mauvais élèves. Un couvre-chef
peu glorieux qui lui a été attribué par l'Organisation mondiale de
la Santé (OMS), qui reproche à la France son incapacité à lutter
efficacement contre le paludisme en Guyane. Donc, indirectement, de
favoriser l'augmentation des résistances du virus au médicament
(l'artémisinine, une substance active médicamenteuse extraite d'une
plante chinoise). Soit le traitement le plus efficace, à cette
heure, contre le paludisme.
Dès 2011, l'OMS s'est publiquement
inquiétée du renforcement des résistances au traitement. Un plan
d'action a été publié afin de permettre à chaque pays directement
touché par le paludisme d'agir efficacement. Un dispositif qui a
permis de lutter contre la perte d'efficacité progressive de
l'artémisinine....