Jahyanai sort son premier album : «Trafic Inter»
Premier album « Trafic Inter »

Jahyanai sort son premier album : "Trafic Inter"

Propos recueillis par Marlène CLEOMA, m.cleoma@agmedias.fr
@ Styliste : @Sebastian4tro - Photographe : @nocekiwi
@ Styliste : @Sebastian4tro - Photographe : @nocekiwi

C’est celui à qui tout arrive par la force du travail. En quelques années, Wendy Torvic de son vrai nom, s’est imposé comme l’un des artistes les plus populaires de sa génération. A 31 ans, Jahyanai sort (enfin) son premier album « Trafic Inter ». Ses succès, la condition d’un artiste Guyanais dans le milieu du dancehall, le rôle de la femme dans sa vie... Jayanaï répond à nos questions sans langue de bois.

❚ Cela fait quoi d’être appelé le King du dancehall guyanais ?

Je ne me fais plus trop appeler « king ». Avec l’âge, je l’ai retiré car je trouvais cela un peu jeune et peut-être trop prétentieux. Au départ, j’avais placé le « king » par ambition. Aujourd’hui, les résultats définissent cette ambition.

 

❚ Lorsqu’on a grandi à Macouria comme vous, le rêve, l’ambition, c’est quoi ?

Quand on est gosse, c’est de dépasser les frontières de sa commune. Après, j’ai très vite pris un combat pour ma Guyane en elle-même, j’ai toujours été proche de notre culture, nos traditions, de nos valeurs… Plus jeune, lorsque les autres partaient en vacances, je vendais des pâtisseries créoles sur le marché. Du coup, ça a très tôt créé un esprit patriotique en moi. Depuis le collège, j’ai compris que la richesse de la Guyane était son peuple, le créole, le portugais, le néerlandais, l’espagnol, l’anglais… Ce que certains voyaient comme un handicap à l’époque.

 

Aujourd’hui, finalement...

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