Fabien Roussel : «une forte attente d’être beaucoup plus considéré par le pouvoir central»
INTERVIEW

Fabien Roussel : "une forte attente d’être beaucoup plus considéré par le pouvoir central"

Propos recueillis par Gaetan TRINGHAM (g.tringham@agmedias.fr)

Vie chère, écotourisme, rencontre avec Trop Violans et la CTG : après son passage en Guyane, Fabien Roussel - Secrétaire national du PCF, et premier candidat communiste présent à une élection présidentielle depuis 15 ans - nous livre un compte rendu de son séjour.

 Vous êtes resté 48 heures en Guyane, quels sont les principaux éléments qui ressortent de votre séjour et des gens que vous avez rencontré ?
Ce que je retiens de mon séjour, c’est qu’il y a ici une forte attente d’être beaucoup plus considéré et respecté par le pouvoir central en hexagone. Ils demandent à ce que le gouvernement tienne compte de leur réalité ici.
La problématique de la vie chère est très forte ici. Le prix des bouteilles de gaz, celui du litre de lait et de l’alimentation par rapport au revenu est une question qui est remontée fortement.
Et puis, il y a les projets. Notamment les accords signés en 2017 avec le gouvernement et j’ai pu constater que beaucoup de ces accords n’étaient pas non plus respectés. Je pense notamment à la cité judiciaire qui n’est toujours pas là, et à la modernisation du commissariat.
J’ai aussi entendu des revendications de la part des institutions que j’ai rencontré, et notamment de la part du président de la CTG, ses élus, et d’autres associations...

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