Alors que le village Prospérité s’oppose à l’implantation du projet de la CEOG, un certain Benoit Hurtrez est mis en cause. En raison de l’influence qu’il aurait sur le chef Rolland Sjabère. Quel rôle joue-t-il réellement et qu’est-ce qui ralentit le dialogue et l’obtention d’un consensus ?
Les récentes manifestations en marge
du lancement du projet de la Centrale Électrique de l’Ouest
Guyanais (CEOG), dont la mise en fonctionnement est prévue en 2024,
ont beaucoup fait parler. Les habitants du village Prospérité,
situé à cheval sur les communes de Mana et de
Saint-Laurent-du-Maroni, ne souhaitent pas voir implanter ce projet
de centrale photovoltaïque qui sera voisin de leur village, à une
distance allant de 850 mètres à 2 kilomètres.
Comme, leur chef Rolland Sjabère l’a répété lors des différentes
interviews réalisées, le village n’est pas opposé à la teneur du
projet en lui-même. Il est indéniable que celui-ci changera la vie
des habitants de l’Ouest guyanais, fréquemment sujets aux coupures
d’électricité. Ce projet, auréolé par la bénédiction des pouvoirs
publics, devrait en effet alimenter, en une énergie plus fiable et
plus durable, 10 000 foyers de l’Ouest tout en ne générant pas de
bruit, ni de fumées, ni de gaz à effet de serre, ni de particules
fines. « La CEOG est à l’heure actuelle le plus grand projet au
monde de centrale électrique stockant des énergies renouvelables
intermittentes grâce à l’hydrogène » peut-on lire leur site
Internet.