L'extraction illégale d'or s'envole au Brésil

Le sommet de la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (Coica) où une délégation importante de Guyane est présente, se déroule à Lima au Pérou en ce moment. Les Amérindiens alertent sur la déforestation tandis que l'orpaillage illégal prospère au Brésil notamment.
Les 74% restants nécessitent une protection immédiate, indique le rapport. «Les gouvernements ont dit qu'ils sauveraient l'Amazonie, mais au vu de ces chiffres, force est de constater qu'ils ne tiennent pas leurs promesses», a affirmé le chef du peuple Wakuenai Kurripaco. «La température va augmenter de deux degrés si la déforestation se poursuit à ce rythme», a-t-il averti d'après des propos repris par l'AFP et à lire sur le site Les Echos.
Par ailleurs, au Brésil, « l'extraction illégale d'or a grimpé de 44 % en 2021 par rapport à 2020 », a relevé une étude publiée par l'Université de Minas Gerais (UFMG). Le pays, 14e producteur d'or au monde, a vu sa production totale augmenter de 37 % de 2019 à 2021, tandis que le cours de la valeur refuge s'envolait en raison de la crise du Covid raconte le site les Echos dont l'article complet est à lire en cliquant sur le lien.
Selon l'Institut national de recherches spatiales, un organisme public chargé de la surveillance par satellite, l'orpaillage a été directement lié à la déforestation de 121 km2 en Amazonie l'an dernier, un record. L'étude a montré qu'au moins 23 % de la déforestation provoquée par l'extraction minière a touché des réserves indigènes ou d'autres zones censées être protégées par l’État, surtout dans le Para, l'Etat de Bélem.
Les procureurs estiment que le coût socio-environnemental de l'extraction illégale d'or s'est élevé à 39 milliards de réais (7,5 milliards d'euros) de janvier 2021 à juin 2022. Ce montant est presque équivalent à la valeur de l'or extrait sur cette période, estimée à 44,6 milliards de réais.