Le patrimoine, des racines bien vivantes
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Le patrimoine, des racines bien vivantes

Michel LE TALLEC

Faire découvrir - ou redécouvrir - aux habitants ou aux visiteurs ce qui constitue "l'essence" d'un territoire, que ce soit en matière de langues, d'architecture, d'artisanat, de paysages ou de traditions, c'était l'objet des Journées du Patrimoine, qui ont fêté cette année leur 36ème édition. La Guyane n'a pas dérogé à la règle, et, de Saint-Laurent à Roura, diverses expositions ou animations étaient proposées.  Petit tour d'horizon en images sur l'île de Cayenne.

A la Poudrière, derrière la Préfecture, les cuisinières de l'association Les Lauriers Roses - qui a fêté son soixantième anniversaire cette année - proposaient aux fins gourmets des repas à base de poissons: pimentade, atipa boucané, colombo...

Adria vient tout juste de terminer sa marionnette-tatou, qu'elle a fabriqué avec les conseils de l'association Pêcheurs de Lune. Une animation proposée par le musée Franconie, de Cayenne, qui avait choisi cette année le tatou comme thème de ces Journées du Patrimoine.

Hall d'accueil du musée Franconie

Yvette, Cilada et Raymonde posent fièrement devant les grandes orgues de l'église Saint-Michel, de Matoury. Initialement prévue, la visite-découverte de ces grandes orgues a été annulée au dernier moment.

Ce bagnard veille sur la trentaine de tableaux acquis l'an passé par le musée Franconie, tous peints par des détenus.

Très vintage, l'affiche

Dans la salle des délibérations de l'hôtel de ville de Matoury, une exposition colorée de la coiffe traditionnelle créole (la chatte ou lachat) était proposée aux visiteurs.

Britany et sa marionnette-tatou

Clothaire ne semble pas du tout impressionné par le tatou géant - il pèse plus de 32 kilos - présenté au musée Franconie de Cayenne. Bon, c'est vrai, il est empaillé...

A la salle d'exposition, située juste en face de l'hôtel de ville de Matoury, il était possible de découvrir des scènes de la vie d'antan, grâce à une mise en place soignée des différents mobiliers présents il n'y a pas encore si longtemps dans les maisons créoles. Une exposition qui a été possible grâce aux prêts de la famille Hidair et aux efforts de l'association La Pompadour.

Différents objets liturgiques (chandelier en bronze, missel latin, pupitre-thabor, ombrelle pour la procession du Saint-Sacrement... ) étaient exposés dans un bas-côté de la cathédrale Saint-Sauveur, à Cayenne. Les explications étaient données lors d'une visite guidée effectuée par le père Henri-Claude Asselos, curé de Saül et responsable de la commission art sacré du diocèse, et Kristen Sarge, directeur des musées et du patrimoine à la CTG.

Sébastien (à droite) écoute les explications de Georges Bech, directeur des Archives Territoriales de Guyane. Un organisme qui conserve les documents relatifs à l'histoire du territoire: il y en a l'équivalent de 4 kilomètres linéaires, selon le directeur, et le plus ancien remonte à 1689. Il s'agit d'un contrat entre un artisan et son client.

Scènes de la vie d'antan, hall d'exposition à Matoury.

Atelier de marionnettes-tatous.

Jean-Marc Lapassion (au centre) chargé d'action culturelle et du public au musée Franconie, en compagnie de deux visiteurs intéressés par l'exposition sur les tatous.


Adria vient tout juste de terminer sa marionnette-tatou, qu'elle a fabriqué avec les conseils de l'association Pêcheurs de Lune. Une animation proposée par le musée Franconie, de Cayenne, qui avait choisi cette année le tatou comme thème de ces Journées du Patrimoine.
Hall d'accueil du musée Franconie
Yvette, Cilada et Raymonde posent fièrement devant les grandes orgues de l'église Saint-Michel, de Matoury. Initialement prévue, la visite-découverte de ces grandes orgues a été annulée au dernier moment.
Ce bagnard veille sur la trentaine de tableaux acquis l'an passé par le musée Franconie, tous peints par des détenus.
Très vintage, l'affiche
Dans la salle des délibérations de l'hôtel de ville de Matoury, une exposition colorée de la coiffe traditionnelle créole (la chatte ou lachat) était proposée aux visiteurs.
Britany et sa marionnette-tatou
Clothaire ne semble pas du tout impressionné par le tatou géant - il pèse plus de 32 kilos - présenté au musée Franconie de Cayenne. Bon, c'est vrai, il est empaillé...
A la salle d'exposition, située juste en face de l'hôtel de ville de Matoury, il était possible de découvrir des scènes de la vie d'antan, grâce à une mise en place soignée des différents mobiliers présents il n'y a pas encore si longtemps dans les maisons créoles. Une exposition qui a été possible grâce aux prêts de la famille Hidair et aux efforts de l'association La Pompadour.
Différents objets liturgiques (chandelier en bronze, missel latin, pupitre-thabor, ombrelle pour la procession du Saint-Sacrement... ) étaient exposés dans un bas-côté de la cathédrale Saint-Sauveur, à Cayenne. Les explications étaient données lors d'une visite guidée effectuée par le père Henri-Claude Asselos, curé de Saül et responsable de la commission art sacré du diocèse, et Kristen Sarge, directeur des musées et du patrimoine à la CTG.
Sébastien (à droite) écoute les explications de Georges Bech, directeur des Archives Territoriales de Guyane. Un organisme qui conserve les documents relatifs à l'histoire du territoire: il y en a l'équivalent de 4 kilomètres linéaires, selon le directeur, et le plus ancien remonte à 1689. Il s'agit d'un contrat entre un artisan et son client.
Scènes de la vie d'antan, hall d'exposition à Matoury.
Atelier de marionnettes-tatous.
Jean-Marc Lapassion (au centre) chargé d'action culturelle et du public au musée Franconie, en compagnie de deux visiteurs intéressés par l'exposition sur les tatous.