Billet d’humeur : Soumaké papa Vaval
CARNAVAL

Billet d’humeur : Soumaké papa Vaval

MINOS
Crédits : ADC EVENEMENTIELS GUYANE /Damatsu
Crédits : ADC EVENEMENTIELS GUYANE /Damatsu • CRÉDITS : ADC EVENEMENTIELS GUYANE /DAMATSU

Vaval victime de l'inflation ? Découvrez le billet d'humeur de Minos.

La pandémie du covid-19, ainsi que les nombreuses restrictions sanitaires qui ont suivi pendant deux saisons, avaient mis sous cloche les besoins d’expressions carnavalesques. 2023 venu, et sans juger d’éventuelles décisions sanitaires que nous ne souhaitons pas, voici tout un catalogue d’offres qui fleurissent, comme le bourgeonnement explosif, d’une certaine liberté retrouvée, aussi bien musicale qu’individuelle. Les flyers polluent parfois la mémoire de votre portable via les réseaux sociaux.

Overdose ?

A chacun son opinion, tant il est vrai que dès le mercredi, on y danse, on y pike. La tendance n’est pas nouvelle. Un coup d’œil dans le rétro nous informe que l’on connût cela depuis le mardi. Il faut parfois s’y retrouver dans ce menu, où l’on retrouve les mêmes restaurateurs musicaux. Mais Vaval suit l’inflation, et avant de prendre une décision, devra regarder son soumaké pour savoir s’il pourra tenir le rythme financièrement.

Vaval serait-il passé par l’Ukraine ? Son bombardement médiatique, laisse à supposer que quelques-uns pourraient rester sur le carreau faute de soumaké. Un directeur d’une grande société de logement sociaux nous avançait ainsi que « pendant le carnaval, nous avons beaucoup de loyers impayés. »

Roulé rond, foncez sur vos envies mais attention aux saisies, lançait le regretté Bernard Inglis.

Vaval n’a cure de cela après tant de restrictions, puisque qu’apparemment il renaîtra de manière écologique, ainsi que sa garde du corps. Y aura-t-il suffisamment de feuille soumaké ? Du soumaké, il en a sans doute fallu aussi à Philippe Alcide Dit-Clauzel, gérant du concept du Grand Palace, et qui offre aux Mécènes une nouvelle salle du côté de Cabassou lotissement Calimbé. Les Mécènes princes du Piké Djouk, sans palace serait inconcevable.

Sans dancing fixe

Les Mécènes SDF ( sans dancing fixe) depuis leur départ de Polina, il y a quatre ans.

Après le Progt et le Grand Blanc de Macouria, le mythique orchestre revient dans la banlieue de Cayenne. Et pour parachever ce retour dans la ville capitale, il a animé les 70 ans de Nana au Soleil Levant. Dans ce temple où il fit tant de soumaké. Une manière de dire à Mariana « J’ai tout oublié du passé » et demander à son nouveau compagnon « Akouman to fika ? Nou ka kontinué mé Vaval ja ka pléré pou soumaké a. Sé Wap ? Panga la dèche. »

 

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