Bernard Inglis, l’empreinte d’un géant…
HOMMAGE

Bernard Inglis, l’empreinte d’un géant…

MINOS / photos : Archives
©Eric Lerouge
©Eric Lerouge

Le 11 avril 2002, la nouvelle tombait comme un tsunami, provoquant une onde émotionnelle à travers toute la Guyane. Bernard Inglis, l’emblématique chanteur des Mécènes, décédait à l’âge de 49 ans. Deux semaines après avoir animé le carnaval chez Polina. Vingt ans plus tard, la voix du crooner reste très forte dans la mémoire des Guyanais. Retour sur un géant de notre patrimoine.

 Il aurait sans doute interprété Jacques Prévert. Ce type de mélodie qu’il aimait dans le genre boléros. « Que reste-il ? » Oui que reste-t-il, si ce n’est une immense discographie, des photos jaunies, et un héritage musical qui commença plus tôt. Bernard Inglis nous avait accordé un entretien en 1995 pour retracer son parcours, dont sont issues les citations suivantes.

• ARCHIVES

Quand arrive la période du carnaval, la mémoire auditive ébranle les réminiscences musicales. Difficile de ne pas reconnaître l’une des voix fortes de la saison. Celle de Bernard Inglis l’ancien lead vocal des Mécènes. Celui qui révolutionna le bal du samedi soir avec son fameux « Piké » et son talent inné pour l’animation. Originaire de l’île de Sainte-Lucie, où il est né le 9 décembre 1952, il débarque en Guyane à l’âge d’un an. Il débute dans la musique en 1971 avec les Shadows Night des frères Dreton, du côté du Canal Laussat chez Saïbou. Son premier podium se déroule à Roura. Ses racines anglophones le poussent inévitablement à chanter dans sa langue natale du Calypso. « C’est un style qui me plait » déclarait-il. Inglis trace ensuite sa voie par son timbre et intègre...

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