Après 2 années blanches, le Parc Amazonien ouvre grand ses portes au public

Après 2 années blanches, le Parc Amazonien ouvre grand ses portes au public

Jade Letard-Methon (j.letard-methon@agmedias.fr)

 Pour ses 15 ans d'existence, le Parc Amazonien de Guyane a renoué avec son habitude de faire venir le public guyanais à son siège rémirois. Toute une palette d'activités ont été proposées à ceux qui avaient fait le déplacement. Retour en images ce moment d'échanges et de convivialité

© JLM

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Hier, dès le milieu de matinée et jusqu'à 17 heures 30 (et plus tard dans la soirée !), c'est sur sur le parking de son siège que le Parc Amazonien de Guyane a concentré tous ses efforts, avec différents stands, pour mettre le public à l'aise. 

L'ambiance musicale est proposée par Dj Key J de Camopi, alors autant dire que la mise en condition pour les congés estivaux à venir est savamment orchestrée. Tout autour de la cloison qui ceinture les lieux, des clichés de l'exposition "Puu Baaka" imagent la levée de deuil en pays noir marron. Non loin du point d'acueil, une table regroupe des pancartes imagées qui détaillent tous les métiers qui existent au sein du Parc. 

Au stand du secrétariat logistique général, le public peut découvrir et comprendre les moyens de transport dont dispose le PAG pour réaliser ses missions : avec une carte du territoire et des figurines des différents véhicules qui existent à déplacer, la réalité du terrain est d'autant plus palpable. 

Un peu plus loin, une activité permet de se familiariser avec des insectes présents sur le territoire du Parc et ailleurs en Guyane. À quelques pas sur la droite, la Canopée des Sciences plonge les badauds dans une réalité bien virtuelle avec toutes les explications qui vont avec.

Pour parer les visiteurs à la mode wayampi, Florence Kouyouli - qui est originaire de Trois-Sauts - leur dessine des motifs sur la partie du corps choisie, grâce à l'expression de l'art ancestral qu'est le kusiwa. Juste à côté, une initiation à la perlerie amérindienne permet aux plus patients et aux plus courageux de repartir avec un bracelet réalisé de leurs mains avec l'aide d'un métier à tisser et d'une aiguille. Cyrielle, elle, a réussi après 3 heures de dur labeur à venir au bout de cette tâche. 

Pour les gourmands et ceux qui ont besoin d'énergie avec la chaleur enveloppante, des stands de dégustation sont là pour ravir les papilles. L'association Toe Lobi a fait le déplacement pour que le public découvre ou redécouvre les plats traditionnels des populations businenge.

Enfin, pour tous ceux qui sont avides de savoir des projections de films ainsi que des conférences - sur la perlerie amérindienne, la flore médicinale de sous-bois et la paléo-biodiversité - sont proposés à l'intérieur du bâtiment.